samedi 22 août 2015

Rentrée Littéraire 2015


Voici les premiers livres de la rentrée littéraire 2015 !
 
 

Bien sûr, le choix va s’enrichir dans les prochains jours.

Vous pourrez aussi trouver (et réserver) les livres de la rentrée littéraire en consultant cette liste, qui sera mise à jour régulièrement.

Bonne lecture !

jeudi 13 août 2015

Atelier d'écriture du 27 juin 2015



Le 27 juin était un atelier d'écriture surprise.
Il a commencé comme toujours avec des gourmandises.

Annie nous a proposé d'écrire sur:
  •  une impression du matin liée à un sens 
  • à partir de "Les 10 amours de Nishino" de Kawakami Hiromi nous sommes invités à écrire par binôme. De réfléchir à deux  pour trouver un personnage qui a un lourd secret. Ce personnage ne parlera en aucun cas, mais deux personnages l'évoqueront. Nous serons ces deux personnages avec des vécus différents.
Mais pour cette dernière édition, nous avons écrit sur Annie avec ou sans sa consigne et pour lui dire MERCI. 



Vibration intense
Souffle immense
Les sons du didgeridoo
Energie stimulante
Sort de ta bouche
Résonne dans ton corps
Un air vibrant

L’image de la plage
Dans tous ses états
L’air, l’eau, le vent.

Chacun porte un secret plus ou moins lourd du passé
Chacun a un chacun caché en soi
Un être cher, un ami, un amour
Quelqu’un qu’on aime en secret
Quelqu’un que l’on apprécie pour sa juste valeur
Même si cette personne, on la connaît peu
On la connaît pour ce qu’elle est quand on la rencontre
Parce qu’elle porte sous son charme ses secrets du passé
Propres à chacun.


Un secret bien gardé

Trahison ! Trahison ! La jeune femme s’élance et se débat en criant au traitre au traitre.
Je te faisais confiance, tu m’as trahi au fil du temps, au fil des ans. Belle il y a longtemps. Elle a dormi. Elle s’est réveillée flétrie. Cette femme maintenant accuse le temps. Comme le temps a changé, comme le temps passe vite, comme le temps l’a changée. Aujourd’hui, elle accuse son traitre assassin. Elle crie au trésor le plus précieux : la jeunesse éternelle. Le secret du temps. 

Il avait un veston bleu. Pâle était son teint. Sa cicatrice sur la joue qu’on prenait pour une fossette. Blonds ses cheveux ils étaient. Terrible en est la suite. Il l’a oubliée.

Après l'atelier, suivant les consignes de l'exercice,
 
Cette dame, empreinte d’une sensibilité refoulée, silencieuse, discrète, sans âme, s’arrête devant une vitrine.
‘ Oh maman, regarde la dame comme elle ressemble à une sorcière’
En effet, une femme presque sans dents, sans soins apparents, les cheveux gras, filasses, peu entretenus. Un faux œil qui trahissait l’autre avec un regard vide de sens. Une allure noire, ténébreuse. Une jupe lui tombait en lambeaux. Lon devinait le chagrin de ses journées, portés.
Elle ne prêtait attention à ce qu’elle regardait, à ce qu’on la regardait.
‘maman, elle me fait peur la dame’
Un air maussade lui appartenait tant par son visage et ses traits ingrats que par sa tenue négligée. Elle paraissait ne parler à personne et l’on faisait de même en retour.

Heurtée par les paroles claires et justes du petit garçon, elle fait tomber son sac et se précipite violemment dans une rue angulaire.

Quelques jours plus tard, le sac à main est ramené au poste de police. L’homme qui le prend regarde à l’intérieur pour trouver à qui appartient ce sac. Il y découvre des choses peu ordinaires, pour le moins insignifiantes, qui ressemblaient à un amas de souvenirs enfouis. L’élément le plus évocateur était une photo. Elle représentait un jeune couple assis sur un rocher le long d’un port de pêche. Enfin, des papiers d’identité. Cette femme s’appelait Jocelyne Griset. Son nom lui rappelait vaguement une jeune fille qu’il avait connue dans son jeune âge, une enfant fragile et sensible à ce qu’on disait.
Puisque que personne ne vient le réclamer, il décide de se rendre à son adresse pour le lui rapporter.
C’était une petite maison dans un quartier pauvre de la ville. Il frappe à sa porte, elle ouvre. Il franchit le seuil et entre. Dans la pièce, un désordre accablant. Des tableaux peints de sa main éventrés de toutes parts. Un bouquet de fleurs, fanées depuis des lustres, dominait la pièce. Posé sur une table centrale, dans un vase dont les fêlures étaient innombrables. Autour étaient éparpillés des pétales séchés, flétris sur des flaques d’eau jaunie. Du linge sale laissé à l’abandon sur le battant d’un vieux fauteuil usé. Des rideaux défraîchis. L’air était presque irrespirable tant l’odeur nauséabonde, renfermée, ressassée lui prenait aux naseaux.
L’homme policier cependant, interroge cette femme dont la voix nasilleuse soustrait son interlocuteur à la bienveillance.
‘Ce sac est le vôtre ?’
‘Je le croyais perdu à tout jamais’
‘Tout se retrouve. Vérifiez qu’il ne manque rien.’
‘C’est inutile, je sais qu’il ne manque rien‘. Car seules renfermées dans son sac des valeurs qui n’appartenaient qu’à son cœur.
  
‘Le difficile en littérature, c’est de savoir quoi ne pas dire‘. Gustave Flaubert
S

Pierre
J’aime bien voyager avec Annie. Elle m’emporte vers d’autres mondes.  Je l’écoute m’expliquer la création d’un haïku japonais. Je suis sa lecture du matin qui chemine à travers la campagne japonaise et parle de cette femme répandant l’eau du ruisseau cascader doucement. Tiens ce mot, douceur, ça lui va aussi- c’est sûre démarrer pour un autre monde en douceur, avec paix ça allège. Elle m’a aussi fait voyager jusqu’au château de Saint Germain de Livet où elle m’a fait rencontrer la femme guerrière du château et ses hommes de gardes en veille vis-à-vis des anglais. J’aime bien les voyages d’Annie le samedi matin, ils sont extraordinaires et m’amènent à faire des rencontres avec moi-même qui n’auraient pas eu lieu sans sa médiation.
Christophe,
Les autres mondes des autres. Annie est toujours là pour nous éclairer à sa façon. Les poèmes de Bérénice viennent parsemer l’humour des samedis matins studieux. Sous couvert du rôle d’animatrice, Annie a gardé ses réflexes de prof de littérature- Que voit-elle quand elle regarde les adultes écrire, une bande d’ado pas finie, des adultes éclairés par la lumière, un assemblage hétéroclite de personnalités en manque…en manque de quoi d’ailleurs…Qui est-elle pour donner tant et recevoir quoi ? A quoi carbure-t-elle ? Est-ce l’énergie des mots, la bienveillance partagée, le non jugement affiché qui la touche et lui donne envie de continuer ?
Annie
Une vie à partager
Les écrits en mon cœur
Bonté et bienveillance
Chevillées à l’esprit.
S

Ce portrait d’Annie, professeur, contraste beaucoup avec ce qu’en disent certains habitués du café du village, dit Gustave, d’une voix rocailleuse. « Elle oublie qu’elle était sirène dans des temps lointains et qu’elle chantait à l’entrée des marins et de leurs bateaux au Port de Trouville, pour les enchanter par ses doux chants marins pleins de voluptés. Elle essayait d’être la convoitise de ces hommes qui après un long voyage, avaient rêvé d’elle pendant leur voyage au long cours. Eh oui, ils étaient vingt et cent même sur la mer, ils se retrouvaient mille aux pieds d’Annie, la nouvelle déesse de la mer pour eux. Mais comme toute déesse elle ne pouvait donner que ce qu’elle a… Comme la mer les poissons qu’elle contient. Ça change avec son autorité professorale  qu’elle exerce aujourd’hui.
Professeure de musique, elle fait chanter ses élèves dans ses cours de solfège. Elle est très rigoureuse dans le suivi de ses cours. Do ré mi fa sol la si do, répètent les élèves en chœur et par cœur bien sûr. Puis c’est la pratique d’un instrument qui va être en jeu cette fois-ci. C’est que le cours avec elle, est roulé comme du papier musique. Son instrument préféré pour notre éducation c’est évidemment la flute. Avec Annie pas de couac, il faut se mettre au diapason avec la musique qu’elle enseigne et même porter la blouse grise comme dans certains pensionnats, ensuite il faudra oublier le maître comme on dit !! Mais cela c’est une autre paire de manche, car Annie, la professeur n’entend pas cela de cette oreille- là. Elle veut des élèves obéissants. Elle les dirige à la baguette dirais-je. Chaque élève doit respecter le silence à l’atelier d’écriture maintenant, maintenant se dit-elle qu’il est doux ce temps où je me faisais respecter au doigt et à l’œil.
M

J’entends… tout et n’importe quoi. Mais ce matin, j’ai entendu proposer de faire vivre chaque chose comme si c’était la première fois. Donc, je viens à l’atelier d’écriture pour la première fois ce matin. Que vais-je entendre
Tout évolue et c’est merveilleux… Nous aussi nous évoluons, à partie des expériences, des découvertes, des rencontres, des échanges qui jalonnent notre vie. Ainsi, il y a deux ans maintenant j’ai décidé de participer à l’atelier d’écriture… Qu’est-ce qu’on y fait ? Comment ? Avec qui ? Autant de questions… Autant de points d’interrogations… Allons, bon…je me lance. Et j’ai découvert un groupe très divers. Certaines personnes participaient depuis un certain temps déjà. L’animatrice de cet atelier n’a rien d’une instit…du moins celles (les institutrices) de mon souvenir…jamais elle ne juge la qualité de l’écrit, au contraire, elle a une façon de reformuler qui fait ressortir le positif du texte et lui donne un nouvel aspect, plus facile à comprendre, même pour l’auteur. Pourtant, les propositions sont diverses et elle doit passer bien du temps à chercher le nouveau thème de la prochaine rencontre. Et si au début, on a tendance à se dire que ce que l’on écrit ne vaut pas grand-chose, petit à petit on prend confiance et le jugement disparait. Merci Annie
M

Arôme qui me fait déjà saliver
Odeur du sud de l’Italie
Fraîcheur, verdure
ô ce pot derrière les volets mi-clos de basilique sur la fenêtre de la cuisine
Ne pas oublier de l’arroser ce soir

Annie, La petite Annie c’était une bande dessinée de mon enfance ; une petite fille aux joues rondes aux yeux noirs très vifs ; le visage entouré de bouclettes ; qui se sortait toujours avec malice des situations périlleuses. Etais-tu comme cet enfant ? Peut-être… Le regard est resté, profond, tendre aussi. La bonne mine est toujours là, serais-tu un peu gourmande ? Aimes-tu cuisiner ?
Les bouclettes s’en sont allées au fil des ans et cette coupe de cheveux sportive et sans fantaisie laisse présager d’autres préoccupations que la coquetterie. Tiens, tu es gauchère ! As-tu eu des soucis pour cela à l’école ? tu as dû écrire avec de l’encre, un porte-plume, un buvard et je t’imagine élève attentive, sage, pleine de bonne volonté. Tu ne portes pas d’alliance…Femme libre ? Ta silhouette est tranquille, une harmonie intérieure s’en dégage. Ta grande simplicité te rend affable. Ta voix est à la fois douce et ferme. Quelle a pu être ta profession ? Tu sembles évaluer d’un seul coup d’œil les personnes qui te côtoient. Enseignante ? Psychologue ? En un rien de temps tu sais retenir l’essentiel d’un texte et le reformuler, ta pensée est analytique, rapide. Altruiste aussi puisque m’a-t-on dit tu nous consacres bénévolement de ton temps, ces samedis d’atelier qui m’ont redonné » la possibilité d’écrire, de recadrer mes pensées- de sourire, d’échanger des textes- de rencontrer des gens sympathiques. T’a-t-on apporté nous aussi quelque chose ? Je l’espère et te remercie de nous avoir procuré ces moments de convivialité.
E

La douceur de la peau et la fermeté sur les lèvres- la petite rondeur dans la bouche entre la langue et le palais- craque-croque la pulpe qui explose- le sucre- le parfum un peu acide- mais déjà sucré- le jus suave cric crac croc et hop le noyau rejeté.
Annie petit à petit pas à pas affine sa méthode aiguise son oreille.
Ecouter pour écrire puis s’écouter. Ouvrir ses oreilles pour entendre la consigne puis faire résonner le texte de chacun en soi. Goûter la brioche, le gâteau de Savoie, le chocolat, le bouillon KUB, la madeleine et partager dans les mots ses gourmandises. Sentir sur le chemin de la médiathèque puis en fermant les yeux, se laisser surprendre par un brin de lavande, un thé parfumé et s’ouvrir aux souvenirs de chacun. Regarder une petite image offerte ou aller à la rencontre d’un personnage, être derrière une fenêtre et prendre le temps d’imaginer au-delà de ce simple regard une aventure. Toucher, toujours de la douceur pour ne pas hérisser. L’art d’être ensemble et de partager. Ecrire. Rire. Sourire. Partager. Ecouter ou Ecrire Ecouter Partager Sourire Rire et parfois juste au bord de l’œil une petite larme d’émotion. Merci Annie pour tes rendez-vous. Ton secret ? C’est ton cœur gros comme ça….
G

Après une dure journée, se glisser dans les draps frais, la fenêtre ouverte, sentir l'air léger ; puis trop de chaleur, l'air insuffisamment frais, le lit réchauffé, rien ne va plus. Attendre que la température baisse avec l'endormissement et enfin, savourer la fraîcheur sur le corps libéré des draps.
Annie, je suis heureuse de te revoir aujourd'hui. Nous nous sommes rencontrées à cause ? Ou grâce à l'écriture ? A Pont-L'Evêque, souviens-toi, au rez-de-chaussée de la bibliothèque, si froid, en température veux-je dire ! Mais tu as quitté Pont-L'Evêque, ta maison si grande et tu t'es installée dans une maison de paille. Rappelle-toi le texte de Ghislaine où Mémé fermait définitivement sa porte et s'en allait sur les routes, sac au dos et chat sur l'épaule ?
Il y a des sujets comme cela, écrits et lus par les participants, qui m'ont bien fait rire. La personnalité du groupe étant variée, sa production l'est aussi et les textes faits d'humour, de tendresse, de poésie, de réalisme me font passer des moments agréables et enrichissants. Ils me ressourcent pour un bon moment et cela, c'est grâce à toi.
Et je t'ai suivie ici, à la médiathèque de Lisieux. Ton public y est plus nombreux et tes sujets d'écriture toujours passionnants, variés, surprenants, déroutants parfois.
J'ai abandonné un peu malgré moi le groupe. Comme dans la pub je te dirais : »Tu m'as manqué, tu sais. »
Revenons à Pont-L'Evêque. La plus affectée par ton départ, du moins celle qui le dit le plus, a été Stéphanie, elle me parle souvent de toi. Mais toutes les autres : Anne-Laure, Elisabeth, Isabelle, Mado et Raymonde se soucient de toi et de ta santé ; je rencontre aussi des gens qui me parlent de toi, rassure-toi, je n'en ai jamais rencontrés à qui tu as laissé un mauvais souvenir ! Là_bas tu fais l'unanimité pour ta gentillesse, ta douceur et ta disponibilité.
Avec toute ma maladresse, c'est donc un hommage que je voudrais te rendre, non pas comme à ces personnalités entrées au Panthéon, mais à cette animatrice, déclencheur d'idées – de fourmillements d'idées- attentive au moindre mot, restituant les émotions et ne jugeant pas.
Annie, je te dis merci pour tous ces ateliers vécus avec toi. (Et pourtant un de mes amis disait : » On remercie ceux dont on n'a plus besoin. ») Non, nous avons encore besoin de toi , l'aventure avec toi continue, entraîne-nous dans d'autres découvertes, d'autres surprises.
Je te souhaite aussi de bonnes vacances mais ce sera sûrement pour toi l'occasion de trouver d'autres sujets d'écriture. Et repose-toi, profite pleinement du soleil, des paysages, de ta famille certainement, de ta maison et surtout, surtout, réunis-nous encore et fais nous écrire tant que tes idées ne seront pas taries.

E



Depuis quelques jours,
Elle s’est ouverte,
Avec ses jolis contours,
Et ses feuilles vertes,
Alliés à une pure blancheur.
Admirative et apaisée,
Définitivement cette fleur,
C’est ma préférée !

(Fleur = orchidée, Sens = vue)

 
La première fois, j’ai vu la fragilité,
Une femme douce, pleine d’humilité

Le mois suivant, j’ai été touchée
Par sa bienveillance incontestée.

A chaque séance, elle écoutait
Attentive et garante du respect.

Elle m’a fait voyager,
Avec l’odeur du thé chocolaté.

Depuis que j’ai goûté aux ateliers,
Je ne peux plus m’en passer.

Tous mes sens se sont réveillés,
J’ai peut-être même un peu changée.

Elle m’a guidée et accompagnée,
M’a laissée m’exprimer.

Si elle m’assure être toujours là à la rentrée,
C’est apaisée que j’entamerai l’été !

B
 


Qui a-t-il dans ce sac?? Des cadeaux...

Bouge dans ton quartier 2015

La Médiathèque ne participera plus à Bouge dans ton Quartier version 2015. L'animatrice médiatrice du livre prend des vacances.
Dommage, elle va rater la fête de clôture qui aura lieu le vendredi 28 août 2015 à partir de 19h au gymnase Marcel Cerdan. Au programme: verre de l'amitié, présentations des réalisations de l'été, repas partagé, concert et soirée dansante...
Karim bénévole à la Médiathèque cet été y sera.

Ci-dessous quelques photographies:
Karim lit- Christine s'applique-Les gravures selon Sophie- Les tartines du réseau...
Tout un art les animations de quartier en été. Vivement l'année prochaine!


samedi 8 août 2015

Playlist pour la rentrée


Alper Tecer, listen / flickr


Arno Santamaria "Debout" - album Des corps libres // Marina Kaye "Homeless" -album Fearless // Rival Sons "Electric man" -album The great valkyrie // Macy gray "The way" - album The way // Bibio "A tout à l'heure" -album Silver Wilkinson // Baden Baden "Hivers " -album Mille éclairs // Hozier "Take me to Church" - album Hozier // Fababy, Isleym "Père absent" -album La force du nombre // Massilia Sound System "A Marseille" -album Massilia // Ika "on court" -album Ménage de printemps


Bonne écoute à tous, nos CD sont disponibles dans les bacs de la Médiathèque

mercredi 5 août 2015

Quelques petites nouveautés


L’été aussi des nouveaux films viennent approvisionner nos collections DVD.

A noter, parmi les nouveautés de ce mois d’août, un très bon film se déroulant dans le Belfast de 1971, la ville est le théâtre d’une guerre civile ; des affrontements violents opposent les catholiques aux protestants. « 71’ » plonge un soldat anglais au cœur de ce conflit, il est rapidement séparé du reste de son unité, et se retrouve perdu en quartier hostile, deux membres de l’IRA se lance alors à sa poursuite. Le film bénéficie d’un réalisme incroyable, favorisant ainsi l’immersion du spectateur.
 
 

Autrement, dans un genre bien différent, vous pouvez aussi vous plonger dans la biographie d’un grand peintre britannique. « Mr Turner » est un film de Mike Leigh, réalisateur déjà récompensé par la Palme d’or 1996 pour son film « Secrets et mensonges ». Le cinéaste raconte ici les dernières années de l’existence du peintre, ses relations avec son entourage et notamment celle avec son père. Esthétiquement le film est une merveille, chaque plan est soigné et la lumière parfaitement rendue. L’époustouflant jeu d’acteur de Timothy Spall lui aura valu le prix d’interprétation à Cannes en 2014.
 
 

Pour avoir la liste complète des nouveautés du mois d’août, cliquez ici   
Par ailleurs, le service de "La médiathèque numérique" accueille aussi régulièrement des nouveaux films dans son catalogue déjà bien fourni, donc pour celles et ceux qui ne seraient pas encore inscrits, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Par exemple, parmi les derniers ajouts, vous trouverez le dernier film de Satrapi : "The voices", ou encore un très bon film qui nous vient des pays scandinaves : "Snow Therapy".