samedi 7 décembre 2013

telier d'écriture du 7 décembre 2013

L'atelier du 7 décembre a eu lieu à Mosaïc, c'est Laurent Guillot, Animateur chargé des studios d'enregistrement qui nous a reçu. Les textes ci-dessous lui sont dédiés. Annie Bons nous a proposé d'écrire sur l'ambiance des studios et sur un musique rock.
SALLE D’ENREGISTREMENT : 
Ce matin, surprise, un studio d’enregistrement au sous-sol, une salle où l’on est retiré du monde. Personne ne nous entend ! Je crois pouvoir faire de la « bouillie » mais il faut que ce soit « propre » nous a dit l’animateur !
Je ne dérange personne, je peux essayer de faire de la musique. C’est loin de la foule, du bruit, de la ville, je peux rester là, m’exprimer, dire tout ce que je ressens.
J’imagine ces groupes de jeunes, ils sont heureux, ils peuvent jouer des instruments, faire du bruit, créer de nouveaux sons, oser chanter sans être jugé ! Avoir des conseils comme à l’atelier d’écriture.
Si je pouvais chanter au micro et dire tous les mots que je désire, si la musique pouvait couvrir mes paroles, je n’aurais pas assez de temps pour tout exprimer !!!



UNE MUSIQUE ROCK :
            J’ai seize ans, j’entends du rock, une musique folle. Je suis dans une salle avec les copains et les copines, je danse, je tourne, je n’arrête pas, j’adore le rythme, je suis jeune, je suis étourdie, je ne pense pas, je veux simplement profiter du moment, demain c’est loin, hier c’est passé !!!Je n’ai pas de soucis, je veux juste m’amuser ! Mais soudain la musique s’arrête, c’est terminé, fini le temps de l’insouciance !
            Aujourd’hui, le temps a passé, il passe trop vite, je suis vieille et ne veux pas voir demain !!!Le passé est riche, plein de bonheur et je veux le garder. Danser le rock, c’est peut-être un peu dur maintenant pour mes articulations.
Mais je garde toujours cette envie de bouger, de danser, la jeunesse c’est dans la « tête » d’après ce que tout le monde dit.
            Il suffit de quelques minutes, ce matin, pour y croire encore et revenir dans un autre temps !
1.J


Découverte ! Grande première ! Je vais entrer dans un studio d’enregistrement … Bof ! C’est une salle toute simple, décor moche, avec batterie, cymbales, haut-parleurs, fils, micros, table de mixage … Micros ? Y’en a un qui est bizarre. Il est … dans une des caisses de la batterie. Il faut vraiment un micro pour une batterie ? Mouai ! Je suis dubitative. Ca fait déjà tellement de bruit tout seul. Et puis il ya un trou dans la batterie pour pouvoir mettre le micro. ça doit casser le son. Mouai, bizarre. C’est pas mon truc ces instruments. Je serai plutôt violon ou piano. Bon ! mais je me coucherai moins bête. Maintenant je sais ce que c’est qu’un studio d’enregistrement. Ha ! ça semble devenir intéressant. L’animateur vient de dire qu’on pouvait toucher. Je fais partie de celles qi se précipitent. Une cymbale. Ca me tente. Un petit coup d’ongle dessus et ça sonne le début de la prière bouddhiste ! Pendant ce temps une autre effleure les caisses de la batterie. Cette fois on dirait les incantations de la prière bouddhiste. Vraiment space ! Totale discordance entre la vue et l’ouïe. Quel drôle de monde que ce studio d’enregistrement. Ca pourrait être le fun. Puis nouvelle proposition de l’animateur : « Je vous mettrais un micro et vous pourrez tester en lisant vos textes. Et une autre fois, on pourrait vous enregistrer pour que vous entendiez ce que ça donne. » Et là c’est la discordance intérieure : serrée entre l’envie et la crainte. Envie de dire « j’en ai sui » et de prendre mes jambes à mon cou. Heureusement, Annie nous rappelle qu’il faut aller écrire.

Voix grave et chaude. Rythme entrainant. Un rock classique. Et puis changement de rythme. Des petits oiseaux. Bon ! mais c’est long comme morceau. Chaussure qui couine. Quelqu’un doit aimer et bat la mesure. Voix aigues par-dessus la musique. A la fin on s’attend aux bravos de la foule. Mais non, nous sommes dans ce tout petit studio d’enregistrement. Merveille technologique qui nous a fait croire un moment que nous étions en concert live
2.L 


Les yeux fermés, j’écoute un morceau de musique que je connais pas. Ces rythmes et ces sons progressivement m’entrainent sur les places des villes et des villages l’été où on donne des concerts. Il fait bon, on a pris un moment de détente où on oublie tout, où se laisse porter, balancer par la musique. On bouge, on danse, on est cette musique. Et maintenant, lentement, les yeux fermés, je deviens cette musique qui m’emmène encore plus loin, le long des plages de la Méditerranée où je parcours le marché dans la brise du soir. Plusieurs groupes de musiciens de style très différents émaillent le marché d’artisans locaux et de marchands de souvenirs
3.E
Aïe ! La rampe s’arrête…J’ai failli rater la marche… On descend ! Où ? Jusqu’où ? C’est gris…c’est fermé…C’est la cave ! Porte ouverte…Lumière ! On va écrire ? Non, une batterie, des cymbales, un clavier, tous prêts à résonner. Harmonieusement ? Hum ! Mes oreilles réagissent déjà ! La batterie par exemple. Je vois déjà le gars assis derrière, ses deux baguettes en main. J’aime bien le voir s’agiter, se déhancher, imprimer rythme et vie à tous ses instruments inertes devant lui. Ça vivre, ça sonne, ça résonne et l’on est entrainé malgré soi à marquer le temps ! Tout le corps réagit, les yeux passent d’un instrument à l’autre en suivant les mouvements du musicien, même les oreilles s’accoutument aux bings, aux bangs, aux dzings. Et je sors de là un peu étourdie mais ravie. Maintenant, je vais écrire…

J’écoute…des paroles incompréhensibles pour mon esprit ignorant « les langues ». Mais la musique, scandée, rapide, imprime son rythme à tout ce qui l’entoure. Je la reçois en moi, elle résonne dans ma poitrine, comme si les battements de mon cœur et ma respiration s’accordaient à elle. Les voix se multiplient, se mêlent, chacun module sa partition et l’harmonie se créée soutenant la voix du chanteur. Je ne comprends pas les paroles, pourtant j'adhère ’ ce chant qui entre en moi ; bienfaisant. Soudain, l’instrument s’arrête, il n’y a plus que la voix, calme, apaisée et ma respiration se fait plus profonde, plus lente. C’est extraordinaire ! je n’aurais jamais pris conscience de ce phénomène ; et quand le rythme repart, je le reçois, je l’accompagne intérieurement jusqu’à cette longue vibration qui m’entraine vers l’infini… peut-être
4.M
Feutré, Badaboum ; tu te rappelles, hihihi, café rencontre, Badaboum, c’est bien ce qui me semble, héhéhé, café ramdam, Badaboum, pas encore blasé, oyé, café ou thé, Badadadadaboum, les souris s’emballent, clac, clac, clac sur le plancher, blouson de cuir, lunettes fumées, oyé, Rock and roll, les jupettes volent, les mains rattrapent , ohohoh bidouoh, le samedi à Mosaïc, ça swingue, ouhouh
Ça décoiffe aux ateliers d’écriture du samedi, ça s’emballe, on se fait la malle, derrière nous l’auditorium, devant nous, le boulevard Pasteur et son animateur, odeur de poussière, de tapis de sol, club de danse, goûter organisé, Par ici, s’il vous plait, descente au sous-sol. Bibip-Bibip.Est-ce un métronome ou une machine qui indique les pulsations du cœur de Mosaïc ? Salle d’enregistrement, au secours, je suis claustro, Rock and roll, ça s’envole, ça décolle. A la batterie, Soizic, A la basse, Michel, au piano, Bernard, Les Dominic’s and Co aux guitares- Chorale Céline, Nath, Evelyne, Léonie, Jeanine, Jacqueline, Cathy, Sylvie- Maracas Anne-Marie un-deux-trois, c’est parti. Vas-y Annie. Laurent est ok, ça enregistre.
5.G  
Dieu du vin, Dieu divin


Le tonnerre tonne
Les cloches sonnent
Les portes claquent
La colère éclate.
Le caisson gronde
La basse bourdonne
La voix raisonne.
Le batteur tape
Sur les cymbales
Déballe sa cavale
Bat son tambour
Fait des boum, boum.
Temporise la mesure
Vaporise la démesure
Déferle ses sons
Son rythme, son showroom
Son tempo en accordéon
Le bassiste vibre
Vibes sur sa guitare,
Gratte les cordes,
Assemble les accords
Tape du pied ses idées noires
Accorde les mots des cors.
Le chanteur flippe ses rimes
Ses textes s’affolent, dégringolent
Sortent des tripes.
Il jette, il envoie à sa guise
Dégomme ses paroles
Qu’on se le dise, unanimes
Il harmonise ses vocalises.
Ensemble, ils détonnent
Partent sur un trip symphonique
Entraînent et déchainent leur public
Dans cette salle acoustique
Anonyme et intime
Que la musique est bonne
A entendre, elle tamponne.


Avatar


Je pars sur des malentendus
De la musique défendue.
J’y vois un nouvel horizon
A mes chansons.
Parfois trop bouffon
Mais, un peu coton
Je suis perdu
Je ne sais plus
Me retrouver dans les sons
Me donner mille raisons.
Vaut mieux s’éviter
Frôler les saisons
Mon dieu, c’est un métier
Et c’est mériter.
Ecrire ses chansons
Lire ses mémoires
Au son des guitares
Viens me voir ce soir.
Joues-moi un air
Comme ça, pour voir
Donne le ton
Pour le rythme, c’est béton.
Une brève de comptoir
Très tard
Histoire d’art.
6.S
Souvenir de Moldau à Mosaïc
Dans l’univers de la Mosaïc
La Muse de la Musique
M’enchante d’avance
Mais il y a un hic !!
Je ressens dans ce monde fermé
Une ambiance cadavérique
Cependant, un jour, le monde s’ouvrira
A la couleur des notes
Acidulées, sucrées ou âpres
Dans la forêt des arpèges
Où le torrent que j’ai traversé
Chante un frémissement dans les herbes safranées
Et amplifie son doux chant diaphane
Dans les vertes vallées de ma rivière
Explosant en pleine mer, Tubas et bombardes exubérantes
Devant l’immensité de la Mer
7.M
Ma première impression n'est pas forcément agréable! Les locaux sans fenêtre, la chaleur, les odeurs m'indisposent. Bon, j'arrête de rouspéter: je suis là pour travailler! Je change de vibration, j'essaie de l'élever...après quelques respirations difficiles dans une atmosphère confinée, ça y est, je m'y mets. Laurent, le régisseur, un petit bonhomme qui ne paie pas de mine mais qui, très rapidement, nous montre son caractère passionné, son amour de la musique et de tous ceux qui viennent jouer et chanter m'intéresse. Moi qui n'y connais rien, je commence ) visualiser tout ce matériel qui habite la salle et quelquepart à me l'approprier. a part les cymbales et la batterie, c'est à peu près tout ce que je reconnais! Autant j'aime les spectacles comme le théâtre, les marionnettes, les contes, autant le genre de musique que je soupçonne résonner trop fort dans mes oreilles ne m'attire pas! Bien sûr, il n'y a pas de spectacle sans musique mais pour moi, la musique classique peut s'intégrer à beaucoup de genres de spectacles. Je suis sensible aux mélodies des chansons qui laissent entendre les paroles du chanteur. Mais il est vrai que dans ce domaine, je me sens être de la vieille école!

Revenir dans ce studio ne m'est pas particulièrement agréable! J'étouffe, je ne vois pas d'issue et j'ai envie d'appeler "Au secours". Pourtant, je suis les autres! Annie nous a apporté un CD de Dyonisos- Rock and Roll- Je distingue bien les voix féminines et masculines, elles me percutent. Il y a comme un équilibre qui se crée tout au long du passage du disque. Quel est donc cet équilibre que je ressens? Que signifie-t-il? Nous avons tous une partie féminine et une partie masculine en nous. Je ne sais pas toujours distinguer la partie qui domine en moi, car il y en a une! Eh bien, en entendant ce morceau de musique-chant, j'ai l'impression qu'il me permet, un moment de ressentir l'équilibre masculin-féminin en moi. C'est comme si la musique reliait deux parties de moi-même séparées. Peut-être bien qu'il n'y avait, d'ailleurs, qu'une partie qui existait en moi! J'ai donc vécu un moment où il y avait les deux qui fonctionnaient...drôle d'impression!
8.J

Souvenirs, souvenirs…….

Dans les années soixante-dix Mosaic s’appelait la maison des jeunes.Elle s’est construite et développée en même temps que l’apparition de ce nouveau groupe social : les adolescents.

Les jeunes de cette époque, dans cet espace de liberté pouvaient enfin s’exprimer, en retrouvant les copains et les copines.La liberté d’expression et le développement personnel y trouvaient tout son sens sens, après un mai soixante huit libérateur.

Les studios d’enregistrement, situés au sous sol de cet endroit me font penser aux cellules d’internement d’un service de psychiatrie, avec une impression d’enfermement.Mais ne dit on pas que la création rend fou ?

Je n’aime pas le rock.Sauf celui des années 1950.1960.Celui qui déménageait et donner envie de danser.La musique rock qui a suivi ne me plait pas.Ses ruptures de rythme me dérangent et bousculent mon confort auditif.Et pourquoi nous fait on croire qu’in n’y a que les anglo saxons qui y excellent ?Moi ce que j’aime c’est la musique techno.Boum boum boum disent certains.Ce qui me fait vibrer justement c’est ce rythme syncopé qui parait il peut rendre fou et vous terrasser d’une crise cardiaque.Ecoutez bien l’Afrique et ses danses tribales ne sont pas loin. « La musique est un cri qui vient de l’intérieur »
 9.AM

J'suis choriste. Choriste dans un groupe de rock. Oh, n'allez pas vous imaginer des choses... J'crois bien qu'avec Josy, ma copine et collègue, on est les seules à chanter juste dans le groupe. Même le batteur (on l'a surnommé Plan-Plan entre nous), eh ben Plan-plan, y a des jours où il est pas vraiment dans le tempo. Et son groove... un groove de limace, oui.

Donc voilà. Avec le groupe, on joue surtout les samedis soirs, dans les salles des fêtes à la campagne. Les mariages, les baptêmes, les quatre-vingts ans de la mamy, c'est notre taff. Et c'est pas la gloire, parole de chanteuse !

Robert, le soliste, not'leader comme on dit dans Rock and folk, il a ptête été bien, mais alors c'était y a longtemps. Y a très longtemps. Maintenant, il est plutôt décrépi, l'idole des jeunes. L'aut'fois, tiens, y t'nait à peine debout tellement qu'il avait picolé avant avec les copains du marié. Heureusement que tout le monde était dans le même état, dans le Foyer Rural de Saint Martin...

Pourtant, j'en avais rêvé, de ce job, quand j'étais p 'tite. Les Claudettes avec leurs longues jambes et leurs soutifs à paillettes, ça me faisait briller les yeux devant « Champs Elysées » à la télé le samedi soir.

Pis l'chant, j'aimais ça. Il me l'avais bien dit, le prof de musique au Collège : « Ma petite Cathy, c'est toi la meilleure de la chorale. » Il m'avait même fait faire un solo à la fête de fin d'année.

Mais les solos, c'est pas pour nous, les choristes. Nous, c'est wap do wap, ouh ouh et compagnie. Pourtant, si on n'était pas là, Robert et Plan-Plan, ils seraient dans la mouise. Et encore, je parle poliment.

J'aurais abandonné depuis longtemps si y avait pas Jimmy. Jimmy, c'est le guitariste du groupe. Je sais pas si il joue bien, c'est pas ça qui compte. De toute façon, on l'entend pas, y a Robert qui beugle devant et Plan-Plan qui couvre le tout avec sa sauce indigeste.

Non, c'qu'y a, c'est qu'il est pas comme les autres, Jimmy. Lui, il est gentil avec nous. Il nous dit toujours un petit mot sympa avant de monter en scène. Il nous fait des clins d’œil quand Plan-Plan s'emballe.

Bon, il est timide, il ose pas. Moi non plus, j'ose pas. Josy, elle, elle se moque de moi mais j'arrive pas à lui dire, à Jimmy, qu'un jour je voudrais partir avec lui, quitter ces campagnes pourries avec leurs mariages miteux du samedi soir et leurs gars saouls dès neuf heures du soir.

Alors on partirait, Jimmy et moi, on irait loin, en Amérique. On ferait un petit duo et je serais sa soliste.

Mais bon, c'est pas fait. En attendant, samedi prochain, direction la salle des fêtes de l'intercom. Soirée belote-concert avec les Anciens. Ça va pulser !

Il était heureux, Jo. Ça y était, il avait enfin atteint son but.
Son but ? Dans sa jeune vie de quinze ans, il en avait passé, disons cinq dans les limbes de la petite enfance, puis cinq encore dans la vénération absolue de son grand frère Tony.
Les cinq dernières années, il s'était entraîné. Il avait peaufiné son personnage, il avait passé des heures devant le miroir de la salle de bains à essayer des tenues, des coiffures, des airs d'Elvis, de Jimmi, de Michael...
Il avait même testé le look Alice Cooper, un vieux de l'autre siècle qui s'habillait en fille avec un avec des pythons vivants autour du cou. L'animalerie du Centre Commercial avait fini par le virer de la boutique : il traumatisait les reptiles...
Costume de motard, maquillages démoniaques, toge grecque, coiffures improbables, tout y était passé.
Et il avait enfin trouvé LA TENUE, celle qui allait faire de lui la rock-star du XXIème siècle.
Mais ce n'était pas ça, son but. Ça, c'était juste le moyen d'y parvenir, une enveloppe externe de tissu, de strass, de paraben et de gel fixateur pour cheveux.
Être une rock-star, c'est penser rock, c'est parler rock, c'est vivre rock.
Alors, il s'était approprié les mots, il avait imité la démarches de ses icônes, leurs tics, leurs perversions aussi.
Et c'est après tous ces efforts que c'était enfin arrivé.
A force de traîner devant le Collège avec son allure de musico, les trois gars l'avaient repéré. Ils l'avaient abordé :
-  « On veut monter un groupe, t'en es ? »
Et comment, qu'il en était ! Les nuits dans les studios enfumés, les filles hurlant devant la scène, les couvertures des journaux people... C'était ça, son but ultime !
C'est dans la petite pièce capitonnée, avec ses trois nouveaux potes, devant les instrus, que tout s'était effondré.
Pourtant, tout avait bien commencé. Il était au rendez-vous (17 heures devant la MJC), il avait l'allure parfaite, celle qu'il avait travaillée toutes ces années.
Tout, il avait tout prévu... sauf ça, ce petit détail qui détruisait tout le reste :
-Mais alors... Jo, vas-y, démarre...
Quoi ? Tu sais pas jouer ? »
10.D
Il manque 5 textes




« Voilà la compagnie que j’espère trouver au paradis. Irréprochable ? Non, mais si ardente à entreprendre ! Le contraires de ces plantes aquatiques immaculées incapables de développer ne serai-ce qu’une tige dans les eaux fangeuses de la résignation »
Winston Churchill (à ses enfants)
B