mardi 10 février 2009

J.M.G Le Clézio dans la forêt des paradoxes

A la radio, j'ai entendu un extrait du discours de réception du Prix Nobel de Jean Marie Gustave Le Clézio. Il s'agissait du passage sur Elvira, connue pour son art de conter dans la forêt des Emberas. J'ai écouté attentivement et je me suis promise de donner à lire ce discours à mes ami[e]s conteurs et conteuses.

A Lisieux, nous animons des Ateliers d'écriture. Ces écrivains d'un jour ne se forment pas à l'écriture de romans, mais il y a sur ces temps de retrouvailles une chaleur, une complicité autour des mots. J'invite tous « ces écrivains de rien » de nos ateliers à aller découvrir « Pourquoi écrit-on? » de Le Clézio.

Parfois quand je suis au bas des immeubles dans le froid, la pluie, à lire mes histoires, prêter mes albums aux enfants qui ne fréquentent pas la Médiathèque, j'ai besoin d'un texte fort sur ce que je fais. Les services sociaux assurent aux populations des quartiers un suivi, mais lire une histoire, amener un enfant vers un monde imaginaire, faire une parenthèse poétique n'est-ce pas aussi indispensable que le gîte et le couvert ?

De nombreux auteurs sont cités dans le discours, entre autre « Abdourahman Waberi, le révolté », ancien professeur du lycée Cornu de Lisieux.

Prenez un peu de temps, ce discours est un cadeau à mettre dans toutes les oreilles. Sur le site de l'Académie Nobel :

http://www.svenskaakademien.se/web/Conference_Nobel_2008_en.aspx

Ghislaine
AML.

Aucun commentaire: