jeudi 13 décembre 2007

Un grand merci, François, pour ces 2 jours.

- Tu avais fait exprès de nous mettre la tension. François Bon, t’en parlais depuis plus d’un an.

L’idée, c’était de se retrouver à plusieurs animateurs d’Atelier d’Ecriture pour faire évoluer nos pratiques. Et plutôt que de rester entre nous, ce qui à terme est toujours sclérosant, nous avons choisi d’ouvrir le groupe. Sur Lisieux, ce ne fut pas la ruée, d’autres animateurs « éclairés » se sont positionnés. Nous les avons accueillis et ça a été une très bonne idée, rien de mieux que d’échanger hors Basse-Normandie, hors Normandie.

Nous étions 21 du sociologue au chômeur, du bénévole au fonctionnaire, du scolaire au trapéziste. Et François Bon magicien ou sorcier nous a embarqué.

- Deux jours durant, il nous a plu en Normandie. Incroyable voyage dans le petit auditorium de la médiathèque : et v’lan passe-moi du Ponge ! Et qu’Sarraute ! Un coup d’Artaud et même pas mal.

On est tous arrivés avec nos stylos, nos doutes et nos craintes. Lui, il était là, bonhomme, plutôt jovial. Et puis ça a commencé. Il a parlé longtemps en disant qu’il parlait trop, mais c’était pas trop, juste ce qu’il fallait. Il nous a proposé des exercices et il s’est appuyé sur des écrivains fondateurs. Il nous les a rendus proches, nécessaires.

Premiers textes lus - premiers partages. Les voix, les textes séduisent. « Plus sobre - pas de ponctuation- dialogue de textes - pourquoi pas slam ? »Il mêle sa voix aux nôtres. Aux pauses, les discussions s’engagent, les expériences, les questionnements se croisent. On prend contact vraiment, on prend date. Quelque chose se tisse qui dépasse le stage.

- Ça tombe bien, c’est pour ça que tu l’avais imaginé ce stage, interrogeant les motivations, les implications des uns et des autres - certaine que tu étais que de l’hétérogénéité naitrait l’effervescence stimulante. Si on ronronnait parfois dans nos pratiques, c’est reparti - on a envie d’inventer, de découvrir, de créer.

« Au fait, Ghislaine, c’est qui au juste François Bon ? »
« T’inquiète, je te le ferai lire »

Le billet de François Bon sur son journal en ligne (Tiers Livre) : Lisieux, bibliothèque numérique et stage manuel.

Texte à trois voix : Annie, Ghislaine, Laurent

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